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Vendredi 7 mars avait lieu la cérémonie de remise des prix de la 23e édition du prix Irène Joliot-Curie dans l’enceinte de la Cité internationale universitaire de Paris.

 

Créé en 2001 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le prix Irène Joliot-Curie a pour objectif de mettre à l’honneur le parcours des femmes scientifiques ainsi que leur contribution à la science. L’objectif est notamment de contrer l’effet Matilda, phénomène de minimisation systémique de la contribution des femmes à la recherche scientifique, dont le travail est souvent attribué à leurs collègues masculins.

Cette 23e édition de la cérémonie a permis de récompenser six femmes pour leur travail et leur engagement. Cinq d’entre elles sont passées par des écoles d’ingénieur·e·s à différentes étapes de leurs parcours :

  • Prix de la femme scientifique de l’année (40 000 €) : Sylvie Méléard, professeure de mathématiques appliquées au Centre de mathématiques appliquées de l’École Polytechnique ;
  • le prix spécial de l’engagement : Céline Ternon, maîtresse de conférences en physique à Grenoble – Phelma ;
  • le prix de la jeune femme scientifique :
    • Aude Bernheim, chercheuse en microbiologie et en génétique à l’Institut Pasteur (diplômée de l’École des Ponts ParisTech et AgroParisTech),
    • Morgane Vacher, chargée de recherche CNRS en chimie au laboratoire CEISAM,
    • Marie Verbanck, professeure Junior INSERM en statistique-génétique (ingénieure et docteure de l’Institut Agro Rennes-Angers) ;
  • le prix femme, recherche et entreprise : Kate Griève, directrice de recherche INSERM spécialisée en imagerie optique (docteure de l’ESPCI Paris – PSL).

Présents lors de l’événement, les deux ministres représentants l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur et la recherche se sont exprimés sur l’enjeu essentiel de la féminisation des sciences.

Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale : « La diversité est une force pour la recherche, l’innovation et la société toute entière. Pour relever les défis du millénaire, nous avons besoin de chercheurs et de chercheuses, d’ingénieurs et d’ingénieures, d’innovateurs et d’innovatrices. Nous avons besoin de tous les talents audacieux, toutes les curiosités, toutes les énergies. Nous avons besoin des deux moitiés de l’humanité. »

Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche : « Les femmes n’ont aujourd’hui toujours pas la place qu’elles devraient avoir dans les sciences. Nous ne pouvons pas laissé de côté une aussi grande partie des scientifiques et des ingénieurs. La réponse doit passer par des actions de terrains, par la recherche, par la formation des enseignants ainsi que par une action institutionnelle affirmée. »